Renforcement de la démocratie à l'échelon de base
17/09/2008
17/09/2008
Source: http://lecourrier.vnagency.com.vn/default.asp?page=newsdetail&newsid=45644
S'exprimant lors d'une interview accordée à l'Agence Vietnamienne d'Information (AVI) sur le projet d'élection directe du président du comité populaire communal, qui sera expérimenté dans 500 communes du pays, Uông Chu Luu, vice-président de l'Assemblée nationale (AN), l'a qualifié de "nouvelle réforme" du système électoral national.
>> Le cumul de fonctions à l’essai à Thanh Hoa
>> Un grand projet de réforme administrative
Pourquoi cette modalité d'élection n'a pas été envisagées lors de l'élaboration de la Loi sur l'organisation du conseil et du comité populaires ?
Parce qu'il s'agit d'une nouvelle réforme qui, jusqu'à présent, n'était pas envisageable. Précisément, ce genre de scrutin n'a été discuté par les organismes compétents qu'à partir du moment où la pratique de la démocratie représentative s'est approfondie, tous les problèmes étant réglés par la collectivité. De plus, maintenant que la réforme administrative s'accélère, la position, le rôle et les responsabilités du président du comité populaire seront renforcés. C'est pourquoi leur élection directe peut être expérimentée maintenant.
Est-ce que cette nouvelle modalité du pouvoir administratif, dont l'élaboration incombe au ministère de l'Intérieur, sera meilleure ?
Je pense que cette politique est parfaitement raisonnable et adaptée. Car la réforme dans l'organisation du conseil et du comité populaires ainsi que les principes de démocratie directe et représentative ont souvent été au coeur de nombreuses séances de travail de l'AN comme des plénums du Parti. Désormais, il est temps de mettre en œuvre les nouvelles modalités et plus tard, elles seront évaluées en termes d'efficacité, de souplesse et de praticabilité. Si ce projet porte ses fruits, leur principe sera généralisé par une modification de la loi en la matière.
Il y a toujours, de nos jours, des grandes lignées dans les communes et quartiers. Au cas où le président ne représente qu'une lignée, n'y a-t-il pas un danger pour l'intérêt public et la solidarité au sein de la commune ?
Cela a été l'une des préoccupations majeures pour ce projet et c'est d'ailleurs la raison du caractère expérimental de cette réforme, tout particulièrement pour ces localités où la majorité des citoyens appartiennent à une ou 2 lignées. Ceci dit, en tout état de cause, il va de soi qu'en cas de "vote partisan" dans ces dernières, il s'agira d'un manque de respect de l'intérêt général qui tournera rapidement à leur désavantage.
Selon vous, qu'est ce qu'on doit faire pour que ce projet soit efficient, en évitant le piège d'élections simplement formelles ?
De telles élections directes permettront à la population de faire valoir leur libre volonté. Une fois correctement informée des conditions sine qua non pour une candidature et l'exercice de ces fonctions, la population choisira son représentant en pleine connaissance de cause afin qu'il assume la direction et la gestion de leur commune.
Actuellement, le conseil populaire ratifie les actes du comité populaire. Avec ce projet qui implique la suppression expérimentale des conseils populaires de niveau de district et d'arrondissement, qui sera chargé de ce travail ?
Ce problème est à l'étude. Pour les districts et arrondissements où cette suppression interviendra, ce travail sera exercé par le conseil populaire du ressort supérieur ou par le président du comité populaire. Ce point sera bien sûr examiné de manière approfondie.
D'après vous, le nouveau président du comité populaire communal peut-il ne pas être membre du PC vietnamien (PCV) ? Quelle est l'influence sur le rôle de direction de l’organisation du Parti de la commune en cas que le président ne soit pas membre du Parti ?
Le fait que le président du comité populaire communal est membre du PCV ou non est stipulé dans l’acte législatif. Ceux qui sont aux postes essentiels sont généralement membres de l'organisation communale du Parti ou du comité permanent de celle-ci. Quoi qu'il en soit, ils devront saisir parfaitement l'ensemble des politiques et orientations à mettre en œuvre et les appliquer dans leur localité.
Lê Hà/CVN
(17/09/2008)
* Nguyên Dinh Lôc, ex-ministre de la Justice
Nous devons faire confiance à la population. Elle est capable de choisir avec clairvoyance son représentant. La commune est la première unité administrative, celle de base. Son dirigeant est bien compris de ses habitants et son intérêt est directement relié à celui de la population. Ils sauront choisir et élire la personne digne de ces fonctions. De telles élections n'ont rien d'étrange ! De plus, au cours de ces plus de 20 ans de Renouveau, le niveau d'instruction de la population ainsi que ses connaissances de la vie sociale et politique se sont sensiblement améliorées. En ce qui me concerne, cette modalité d'élection aurait dû être appliquée depuis longtemps. En outre, le président du comité populaire communal ne doit pas forcément être membre du PCV à son élection. Ce parce qu'il pourra adhérer au PCV par la suite, et s'il est digne de la confiance de toute la population et que son prestige grandit continuellement grâce à son esprit de rénovation ainsi que sa lutte contre les manifestations négatives.
La décision de supprimer le conseil populaire du niveau de l'arrondissement et du district a été abordée à maintes reprises, en fait à chaque fois que la modification de la Constitution a été débattue.
S'exprimant lors d'une interview accordée à l'Agence Vietnamienne d'Information (AVI) sur le projet d'élection directe du président du comité populaire communal, qui sera expérimenté dans 500 communes du pays, Uông Chu Luu, vice-président de l'Assemblée nationale (AN), l'a qualifié de "nouvelle réforme" du système électoral national.
>> Le cumul de fonctions à l’essai à Thanh Hoa
>> Un grand projet de réforme administrative
Pourquoi cette modalité d'élection n'a pas été envisagées lors de l'élaboration de la Loi sur l'organisation du conseil et du comité populaires ?
Parce qu'il s'agit d'une nouvelle réforme qui, jusqu'à présent, n'était pas envisageable. Précisément, ce genre de scrutin n'a été discuté par les organismes compétents qu'à partir du moment où la pratique de la démocratie représentative s'est approfondie, tous les problèmes étant réglés par la collectivité. De plus, maintenant que la réforme administrative s'accélère, la position, le rôle et les responsabilités du président du comité populaire seront renforcés. C'est pourquoi leur élection directe peut être expérimentée maintenant.
Est-ce que cette nouvelle modalité du pouvoir administratif, dont l'élaboration incombe au ministère de l'Intérieur, sera meilleure ?
Je pense que cette politique est parfaitement raisonnable et adaptée. Car la réforme dans l'organisation du conseil et du comité populaires ainsi que les principes de démocratie directe et représentative ont souvent été au coeur de nombreuses séances de travail de l'AN comme des plénums du Parti. Désormais, il est temps de mettre en œuvre les nouvelles modalités et plus tard, elles seront évaluées en termes d'efficacité, de souplesse et de praticabilité. Si ce projet porte ses fruits, leur principe sera généralisé par une modification de la loi en la matière.
Il y a toujours, de nos jours, des grandes lignées dans les communes et quartiers. Au cas où le président ne représente qu'une lignée, n'y a-t-il pas un danger pour l'intérêt public et la solidarité au sein de la commune ?
Cela a été l'une des préoccupations majeures pour ce projet et c'est d'ailleurs la raison du caractère expérimental de cette réforme, tout particulièrement pour ces localités où la majorité des citoyens appartiennent à une ou 2 lignées. Ceci dit, en tout état de cause, il va de soi qu'en cas de "vote partisan" dans ces dernières, il s'agira d'un manque de respect de l'intérêt général qui tournera rapidement à leur désavantage.
Selon vous, qu'est ce qu'on doit faire pour que ce projet soit efficient, en évitant le piège d'élections simplement formelles ?
De telles élections directes permettront à la population de faire valoir leur libre volonté. Une fois correctement informée des conditions sine qua non pour une candidature et l'exercice de ces fonctions, la population choisira son représentant en pleine connaissance de cause afin qu'il assume la direction et la gestion de leur commune.
Actuellement, le conseil populaire ratifie les actes du comité populaire. Avec ce projet qui implique la suppression expérimentale des conseils populaires de niveau de district et d'arrondissement, qui sera chargé de ce travail ?
Ce problème est à l'étude. Pour les districts et arrondissements où cette suppression interviendra, ce travail sera exercé par le conseil populaire du ressort supérieur ou par le président du comité populaire. Ce point sera bien sûr examiné de manière approfondie.
D'après vous, le nouveau président du comité populaire communal peut-il ne pas être membre du PC vietnamien (PCV) ? Quelle est l'influence sur le rôle de direction de l’organisation du Parti de la commune en cas que le président ne soit pas membre du Parti ?
Le fait que le président du comité populaire communal est membre du PCV ou non est stipulé dans l’acte législatif. Ceux qui sont aux postes essentiels sont généralement membres de l'organisation communale du Parti ou du comité permanent de celle-ci. Quoi qu'il en soit, ils devront saisir parfaitement l'ensemble des politiques et orientations à mettre en œuvre et les appliquer dans leur localité.
Lê Hà/CVN
(17/09/2008)
* Nguyên Dinh Lôc, ex-ministre de la Justice
Nous devons faire confiance à la population. Elle est capable de choisir avec clairvoyance son représentant. La commune est la première unité administrative, celle de base. Son dirigeant est bien compris de ses habitants et son intérêt est directement relié à celui de la population. Ils sauront choisir et élire la personne digne de ces fonctions. De telles élections n'ont rien d'étrange ! De plus, au cours de ces plus de 20 ans de Renouveau, le niveau d'instruction de la population ainsi que ses connaissances de la vie sociale et politique se sont sensiblement améliorées. En ce qui me concerne, cette modalité d'élection aurait dû être appliquée depuis longtemps. En outre, le président du comité populaire communal ne doit pas forcément être membre du PCV à son élection. Ce parce qu'il pourra adhérer au PCV par la suite, et s'il est digne de la confiance de toute la population et que son prestige grandit continuellement grâce à son esprit de rénovation ainsi que sa lutte contre les manifestations négatives.
La décision de supprimer le conseil populaire du niveau de l'arrondissement et du district a été abordée à maintes reprises, en fait à chaque fois que la modification de la Constitution a été débattue.
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